Indiana Jones 
  
Tilt n°69- Septembre 1989
  
AMIGA
Rien qu'à l'énoncé du nom du héros, 
  on se doute qu'il ne sera pas facile de réussir, que les surprises seront 
  très nombreuses et les rebondissements plutôt inattendus. Vous 
  ne serez pas déçus. Il n'est pas si fréquent de voir un 
  bon soft tiré d'un film. Troisième de la série, ce jeu 
  évite les écueils où s'étaient fourvoyés 
  les premiers.
Lucasfilm. Programmation et design : Tiertex, graphisme 
  : Blue turtle et Steve Purcel.
   
    |  Les pilleurs 
        de tombes, personnages peu scrupuleux, rôdent dans la pénombre
 | 
   
    |  Indiana 
        Jones et son fouet
 | 
Indiana Jones est de retour sur les écrans et ce troisième 
  film de la série semble bien parti pour égaler le succès 
  de ses prédécesseurs. Chaque nouvelle apparition au cinéma 
  est suivie d'un jeu, mais jusqu'ici, le résultat était loin d'être 
  convaincant. Après les Aventuriers de l'arche perdue, Mindscape avait 
  publié un jeu d'arcade/aventure nommé Indiana Jones qui était 
  particulièrement nul. Avec le second film, nous avons eu droit à 
  un jeu d'arcade dont la conversion sur micro fut publiée par US Gold. 
  Cette fois, le jeu était intéressant, mais il était gaché 
  par un scrolling qui restera dans les annales comme un exemple de médiocrité. 
  Pour ce nouvel épisode, Lucasfilm prend les choses en main et nous présente 
  deux programmes: un jeu d'action, suivi très prochainement d'un jeu d'aventures 
  dans la lignée de Zack Mc Kracken.
  
     
      |  L'ascension 
          du château
 
  De nouvelles aventures pour Indiana Jones
 | 
  
 
A l'instar du film, le jeu commence par un épisode qui 
  se déroule dans la jeunesse d'Indy, alors qu'il était scout avec 
  l'uniforme et tout. Notre aventurier explore une vaste caverne à la recherche 
  de la croix de Coronorado.
C'est un endroit dangereux avec des précipices et des chutes 
  de pierre, sans oublier les pilleurs de tombes. Certains lui lancent des couteaux, 
  tandis que d'autres lui tirent dessus. Mais ce n'est pas suffisant pour arrêter 
  Indy, qui se défend avec ses poings et, de tenps à autre, trouve 
  le fouet qui lui simplifie les choses. Une fois en possession de la croix, vous 
  sortez de la caverne, mais vous n'êtes pas au bout de vos peines. Il faut 
  encore sauter sur le toit d'un train de cirque et passer d'un wagon à 
  l'autre en évitant des animaux et les lanceurs de couteaux qui vous ont 
  suivi jusque-là. 
  
     
      |  A bord du Zeppelin
 
  Attention aux lanceurs de couteaux
 | 
  
 
Dans le second niveau, Indy explore des souterrains à la 
  recherche d'un ancien bouclier, avant d'escalader les murailles du château 
  de Brumwald. Vous sautez sur des plates-formes et grimpez à la corde, 
  mais le plus agréable est encore de passer d'un balcon à l'autre 
  suspendu à un fouet.
Au niveau suivant, Indy se retrouve dans un zeppelin et ce n'est 
  pas un voyage de tout repos, genre tourisme de père de famille. Il doit 
  se procurer un passeport et un livre en évitent les soldats qui patrouillent. 
  Le dernier niveau est une course contre la montre dans le palais du Graal.
The Action Game est un jeu très soigné qui offre 
  de bons graphismes et une animation de qualité. Chaque lieu est un véritable 
  labyrinthe dont on ne viendra pas à bout facilement car il s'agit d'un 
  jeu de plates-formes assez difficile. Enfin un programme qui rend justice à 
  cet aventurier qui nous fait vibrer si fort sur grand écran. Alain Huyghues-Lacour
Indiana Jones (Version ST)

En dépit d'une mise en couleurs nettement inférieure 
  à celle de l'Amiga, cette version se joue avec plaisir. A. HL.
Version CPC

Cette version bénéficie d'excellents graphismes, 
  mais, hélas, les couleurs sont absentes et le scrolling n'est pas des 
  plus réussis. Malgré tout, Indy garde tout son charme et le niveau 
  de difficulté est légèrement plus élevé que 
  sur 16 bits. A.HL.
Avis
  Ce n'est certes pas l'originalité de Indy qui séduira l'amateur. 
  Par contre, les décors sont soignés, les déplacements complexes 
  et logiques... II reste enfin l'attrait du héros pour les passionnés 
  de ciné. Un soft qui tient la route sans être neuf. A.HL.